Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid a déclaré, jeudi à Alger, que l’Etat était déterminé à acquérir le vaccin contre la covid-19 pour protéger les citoyens, quel que soit "son prix".
Lors d’une conférence de presse animée avec des cadres du ministère sur la situation épidémiologique de la propagation du nouveau coronavirus, le ministre a précisé que "l'Algérie a intégré le groupe Covax, qui compte 170 pays, pour garantir une protection à travers l’utilisation du vaccin que recherchent actuellement quelque 200 laboratoires à travers le monde, dont 8 à 10 laboratoires sont à des stades avancés dans leurs tests cliniques".
"Dès sa commercialisation, l’Algérie acquerra le vaccin pour protéger ses citoyens, quel que soit son prix", a-t-il souligné.
Dans ce cadre, M. Benbouzid a rappelé que l’Algérie a "intégré le groupe de l’Unicef qui s’emploie à acquérir 500 millions de vaccins à prix réduit", précisant que "l’organisation est parvenue à réduire le prix de 40 dollars à 2 dollars seulement".
Ce jeudi, 642 nouveaux cas confirmés de coronavirus, 12 décès et 243 guérisons ont été enregistrés en Algérie.
Plus de 16.000 lits mobilisés pour faire face à la situation
Le directeur général des structures sanitaires au ministère, Lyes Rahal a affirmé, pour sa part, que le ministère de la Santé avait mobilisé plus de 16 000 lits à travers le territoire national, en dépit de l’occupation de 4000 lits seulement à travers le pays, précisant que le nombre global de lits occupés durant le pic pandémique enregistré en juillet dernier était de 12 000 lits.
Les capacités des hôpitaux d’Alger qui connaissent actuellement "une forte surcharge" en nombre de cas Covid-19 ont été renforcées, a souligné le même responsable, précisant que le taux d'occupation des lits en réanimation dans la capitale est estimé à près de 85%, contre 65% pour les cas d’hospitalisation.
Il a annoncé, en outre, "qu’il sera renoncé aux autres activités en cas de recrudescence de la pandémie", à l’exception des urgences médicales et la prise en charge des maladies chroniques.
Le ministre de la Santé avait donné des orientations aux directeurs de la Santé et aux gestionnaires des hôpitaux pour réserver 50% des lits aux urgences médicales et aux maladies graves.
APS