L’Algérie s’est engagé depuis plusieurs années contre l’habitat précaire et celui-ci continue de resurgir y compris dans les proches banlieues de la capitale.
Des petits terrains s’achètent et se vendent illégalement, sans aucune autorisation ni papier. Pas loin de des cités vertes de « Ouled Fayet », l’espace occupé est pourtant considéré une propriété de l’Etat.
Cette place ne se situant pas loin d’une rivière tarie à Ouled Fayet, à l’abris de tout regards, il existe un véritable marché noir pour vente de terrains illicites, à des prix insignifiants. Un décor de couleur rouge brique qui compte plus d’une 30 de maisonnettes illicites.
Dans une déclaration à la radio Chaîne 3, le président de l’APC de Ouled Fayet, Mouhoub Touchi, s’est exprimé sur ce phénomène de bidonville, et a rassuré : « ce phénomène de construction illicite compte 20 Km², les gens construisent des baraques un peu partout, et n’ont absolument aucun droit ni permis de construire, ça résulterait à des dégâts, on calculera le nombre de baraques illicites et une enquête sera ouverte à ce propos ».
Interrogeant certains de ces habitants, ils témoignent, qu’ils y habitent déjà en famille, d’autres comme Oussama sont en plein travaux, « auparavant on vivait ici à Ouled Fayet dans un appartement, mais avec le temps on arrivait plus à payer le loyer, j’ai entendu parler de ce lieu, j’ai donc acheté un terrain à 70.000 DA, j’ai même ramené un maçon pour construire ma maisonnette».