Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s'est dit mardi, prêt à étudier le retrait des forces turques de la Libye à condition que "les autres forces étrangères fassent de même", rapportent des médias locaux.
Le président turc a indiqué que "les forces turques ont été déployées en Libye pour entraîner et dispenser une formation aux forces relevant du Gouvernement d'Union nationale (GNA)".
Le déploiement des forces turques en Libye qui s'est effectué à l'invitation du GNA au début de 2020 a été prorogé de 18 mois au mois de décembre dernier par le Parlement turc.
Le Comité militaire mixte libyen a appelé récemment le Conseil de sécurité à exercer une pression sur les pays concernés en vue de retirer leurs forces de la Libye.
Le Conseil de sécurité a décidé récemment en réponse à cet appel de déployer un nombre restreint d'observateurs en Libye afin de superviser aux côtés des forces relevant du Comité militaire mixte libyen 5+5 le cessez-le feu en vigueur depuis le 23 octobre dernier.
Selon la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul) ,"il y a encore quelque 20 000 mercenaires et forces étrangères en Libye". L'évacuation des mercenaires de la Libye est réclamé par plusieurs parties dont l'ONU, la Ligue des Etats arabes et l'Union africaine(UA).
Elue vendredi dernier à Genève en Suisse, sous l'égide de l'ONU, l'autorité exécutive unifiée en Libye, est désormais face à de nombreux défis dont la formation du gouvernement de transition, la préparation des prochaines élections, l'évacuation des mercenaires et forces étrangères du pays et l'instauration d'une "réconciliation nationale", affirment des observateurs de la scène politique libyenne.
(APS)