Une enveloppe de 50 milliards de DA, au titre de la loi de Finances 2021, a été mobilisée pour la prise en charge des projets prévus pour les zones d'ombre, a indiqué le Chargé de mission à la présidence de la République, Brahim Merad, mercredi à Alger.
Dans une déclaration à la presse, en marge des travaux d'une journée d'étude organisée par l'Institut national d'études de stratégie globale (INESG), sur le thème "Barrage vert-zones d'ombre : enjeux et défis du développement durable pour la nouvelle République", M. Merad a précisé que cette enveloppe financière a été mobilisée dans le cadre du budget du plan communal de développement (PCD) pour lequel le Gouvernement a prévu une enveloppe de 100 milliards de DA.
À ce titre, il a fait savoir que 20 milliards de DA ont été prévus pour des projets d'amélioration urbaine des zones d'ombre et 40 milliards de DA pour la prise en charge des projets programmés dans le secteur des travaux publics.
Le chargé de mission a en outre souligné la mobilisation des caisses de solidarité et des fonds du Sud et de l'eau pour financer tous les projets et les programmes enregistrés en vue du désenclavement de ces zones.
Ce désenclavement se fera par l'ouverture de nouveaux réseaux routiers, l'approvisionnement en eau potable, la réhabilitation des réseaux d'assainissement, d'électricité, de gaz et d'éclairage public, et l'amélioration des conditions de scolarisation, de soins et des espaces de loisirs.
Pour le même responsable, 48.000 projets ont été recensés dans ce contexte, tandis que près de 8.000 projets ont été réalisés et réceptionnés à ce jour, a ajouté M. Merad, faisant état du recensement de 13.785 zones d'ombre.
Et de poursuivre que "le dossier du développement des zones d'ombre est en tête des priorités du président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui a souligné depuis son arrivée au pouvoir qu'il ne saurait possible de parler de l'Algérie nouvelle sans le développement des zones d'ombre".
APS