La compagnie pétrolière nationale a su maintenir le cap des investissements et faire face aux effets de la crise sanitaire mondiale, affirme son Pdg, dans une interview accordée à Radio Algérie International.
Récemment classé, par le magasine Forbes Middle-East, 5eme meilleur manager dans la région, Toufik Hakkar explique que « la crise sanitaire a poussé la plupart des partenaires et collaborateurs étrangers à rentrer dans leur pays d’origine ». Pour faire face à cette situation, « Sonatrach a eu recours aux compétences nationales », indique son Pdg. Conséquence : « l’entreprise a réalisé d’importantes économies en devises », relève Toufik Hakkar qui assure que cette année « particulière » a été l’occasion de faire le point sur la structure des dépenses de Sonatrach.
2020, une année bilan
Le top management de la Compagnie pétrolière nationale a décidé d’ouvrir davantage le champ au partenariat avec les entreprises, privées et publiques, nationales. « Nous avons également décidé de recourir aux micro-entreprises et startups algériennes », précise le Pdg Sonatrach.
La Compagnie pétrolière nationale maintien également le cap sur l’exploration. « Notre objectif est de renouveler le réserves consommées à plus de 100%, actuellement nous sommes à 90% de taux de renouvellement », indique Toufik Hakkar.
Autre objectif annoncé : maintenir, voire même augmenter, les niveaux de production des gisements qualifiés, par le Pdg de Sonatrach, de : « gisements matures », nécessitant un effort de maintenance. Sonatrach compte également augmenter ses capacités de raffinage, en réalisant de nouveaux investissements dans la pétrochimie.