Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a fermement condamné vendredi le dernier enlèvement de masse d'élèves au Nigeria et a exigé leur libération inconditionnelle.
Une trentaine d'élèves ainsi que plusieurs membres du personnel du Collège fédéral de mécanisation forestière dans le secteur du gouvernement local d'Igabi, près de la ville de Kaduna, auraient été enlevés jeudi soir par des hommes armés, ce qui constituerait au moins le quatrième enlèvement d'élèves dans le pays depuis décembre.
Alors que certains élèves auraient été secourus par les forces de sécurité nigérianes, le chef de l'ONU a appelé à "la libération immédiate et inconditionnelle des élèves qui restent en captivité", a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric, lors d'une conférence de presse régulière.
"Le secrétaire général souligne que les écoles doivent rester des espaces sûrs pour que les enfants puissent apprendre sans crainte de la violence ou des enlèvements ou de toute autre attaque contre eux", a déclaré M. Dujarric, ajoutant que "les attaques contre les écoles et d'autres établissements scolaires constituaient une violation grave des droits de l'enfant et des droits de l'Homme en général".
Le chef de l'ONU "exhorte les autorités à protéger les écoles et à garantir le droit à l'éducation dans un environnement sûr", a ajouté M. Dujarric.
La semaine dernière, 279 filles élèves ont été libérées après avoir été enlevées de leur internat à Jangebe, dans l'Etat de Zamfara (nord-ouest).
Il y a quelques semaines, des dizaines d'enfants et de membres du personnel ont été kidnappés dans un pensionnat et en décembre, plus de 300 garçons ont été enlevés.
APS