Hamoud Beldjoudi, directeur au CRAAG: la sismicité du nord algérien reste « modérée »

Le dernier tremblement de terre qui a secoué le nord algérien relance le débat sur les risques séismique dans le pays. Face aux multiples interrogations et inquiétudes des citoyens, plusieurs théories ont fourmillé jusqu’à semer la confusion et rendre difficile la compréhension.

L’émission « Mag » de la radio Chaine 3 a reçu des spécialistes de différentes disciplines pour démêler le vrai du faux et aider les auditeurs à mieux comprendre ce phénomène ?

Hamoud Beldjoudi, directeur de la devisions séismique au Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) assure que la dernière secousse qui a secoué le nord du pays relève d’une « activité sismique ordinaire ».  Selon lui, la sismicité du nord algérien reste « modérée » qui ne dépasse pas, en général, les une intensité de 6.0 sur l’échelle de Richter.  

Rappelant les grandes secousses de l’histoire de la séismicité en Algérie depuis le séisme recensé du 03 janvier 1365 qui avait détruit Alger jusqu’à au séisme de Boumerdès de 2003, Yacine Hamdane, enseignant et chercheur en science de la mer à l’USTHB insiste, pour sa part, sur la nécessité de  l’application des mesures  parasismiques dans la construction, bien informer la population sur le séisme pour les réparer à d’éventuelles secousses.

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