Seize journalistes palestiniens se trouvent toujours dans les prisons de l'occupation israélienne dans des conditions de détention difficiles, a dénoncé dimanche le club du prisonnier palestinien, à la veille de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai de chaque année.
Le Club du prisonnier a ajouté dans un communiqué relayé par l'agence de presse Wafa que l'occupation israélienne poursuit sa politique visant à restreindre la liberté d'opinion et d'expression et à arrêter des journalistes et des militants dans une tentative de saper leur rôle sociétal, culturel et politique.
L'occupation, ajoute-t-on de même source, tente également d'empêcher les journalistes de rapporter les faits et dévoiler les crimes en cours contre les Palestiniens, tels que des arrestations arbitraires répétées, des menaces et des attaques sur le terrain.
En outre, quatre journalistes palestiniens ont été soumis à la politique de détention administrative israélienne , dont Alaa Al-Rimawi, 43 ans, de Ramallah, qui était en grève de la faim depuis son arrestation le 21 avril dernier.
Dans son rapport mensuel, publié dimanche à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l'agence Wafa, a fait état de 25 violations ayant ciblé des journalistes au mois d'avril par les forces d'occupation israéliennes dans la Bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée.
Au mois de mars, 13 autres violations israéliennes ont été commises contre des journalistes et des institutions médiatiques travaillant dans les territoires palestiniens occupés.