Les éléments de la protection civile mobilisés pour la recherche des victimes des récentes inondations qui ont frappé la wilaya de M'sila, ont découvert vendredi un cadavre qui serait celui de la victime dont la voiture avait été retrouvée immergée au oued de Boussaâda, a indiqué la direction locale de la protection civile.
Selon la même source, le cadavre, probablement celui de (T.Lakhdar), a été retrouvé vers 10 heures du matin au lieu-dit Oued Mitar Dhayat Ben Oualha dans la commune de Maârif, à environ 25 km de l'endroit où a été trouvée sa voiture sans occupant, à Oued Boussaâda, la semaine dernière.
Les mêmes services ont souligné que le cadavre a été remis aux spécialistes pour les besoins de l'identification, relevant qu'il serait celui de la personne emportée par les crues qui ont frappé la région de Boussaâda, il y a 15 jours, sur la base des données de l’avis de recherche déposée par la famille de la victime et la voiture retrouvée.
Les intempéries enregistrés, il y a deux semaines, dans la wilaya de M’sila, avaient causé la mort de cinq (5) personnes en attendant l’identification du cadavre repêché vendredi.
Aussi, 60 personnes, encerclées par les crues dans leurs maisons et sur des routes ont été secourues.
Pour rappel, des éléments de la protection civile avaient repêché, mardi dernier, le corps sans vie d'un jeune (M.S.), âgé de 25 ans dans un cours d’eau qui déverse à oued Mitar dans la commune de Boussaâda lors des recherches de la dernière personne disparue dans les crues de l’oued Boussaâda suite aux inondations qu’a connue la wilaya de M’sila.
La victime repêchée mardi ne serait pas victime des inondations, selon les précisions de la protection civile.
Un communiqué de la direction locale de la protection civile avait indiqué qu’une équipe cynotechnique, appuyée par des plongeurs et des spécialistes dans la recherche de disparus en milieu périlleux avait rejoint les équipes de recherche mobilisées le long des oueds Mitar et Boussaâda.
Les services de la protection civile ont également appelé les habitants des zones proches des ouads à surveiller leurs enfants et à leur interdire la baignade dans les plans d’eau, une pratique, relevée par les agents de la protection civile sur les lieux, et qui revient avec la hausse des températures.