Les prix du pétrole affichaient une hausse timide mardi mais restaient proches de leurs sommets en plus de deux ans, poussés par une demande vive et un retour moins probable, du moins à court terme, des exportations iraniennes.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 73,09 dollars à Londres, en hausse de 0,32% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril de WTI pour le mois de juillet avançait dans le même temps de 0,28%, à 71,08 dollars.
Le Brent et le WTI évoluent proches de leurs précédents records: ils ont atteint lundi 73,64 dollars et 71,78 dollars, une première depuis respectivement mai 2019 et octobre 2018.
Les analystes voient dans les bonnes nouvelles continues sur le front de la demande et le sentiment optimiste sur les marchés financiers les principales raisons de cette hausse.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) est venue vendredi confirmer cette tendance visible depuis le début de l'année, prévoyant dans son dernier rapport mensuel que la demande mondiale de pétrole devrait dépasser les niveaux d'avant la pandémie d'ici la fin de 2022.
De plus, le retour sur le marché du pétrole iranien semble de moins en moins probable, du moins dans un avenir proche. Les observateurs de marché considèrent qu'un accord est loin d'être imminent.
Conséquence, la perspective d'une augmentation de l'offre en provenance d'Iran s'estompe, estiment-ils L'industrie pétrolière iranienne est soumise à embargo par les Etats-Unis mais une amélioration des relations entre Washington et Téhéran pourrait conduire à l'allègement de ces sanctions et donc à l'arrivée sur le marché d'un volume important de pétrole.
(APS)