Le ministère de l'Environnement alerte les estivants sur les dangers de la Galère portugaise

Le ministère de l'Environnement a mis en garde les citoyens contre l'apparition récemment de la Galère portugaise ou  "Physalie ou vessie de mer" sur les rives de plusieurs plages nationales,  précisant que cette espèce marine était "fortement toxique pour l'homme  mais aussi pour les animaux".

"Les premiers spécimens ont été repérés et documentés en mars dernier lors d'une mission d'inspection effectuée par le ministère de l'Environnement en face des côtes oranaises", a indiqué mercredi un communiqué du ministère, citant d'autres rapports (31 spécimens retrouvés) élaborés dans les wilayas de Tipasa, Jijel, Ain Témouchent, Oran, Boumerdes, Béjaia, Tizi-Ouzou et  Skikda.

Le ministère a expliqué, à ce titre, que cette espèce marine "est fortement toxique pour l'homme mais aussi pour les animaux", signalant que  "l'envenimement consiste en une intense douleur accompagnée de multiples symptômes".

Même mortes, échouées et à moitié sèches, les physalies sont dangereuses plusieurs jours ou semaines, après leur échouage, a souligné la même source, appelant les citoyens à se rapprocher rapidement du plus proche centre médical en cas d'enveniment".

La Galère portugaise se déplace grâce aux courants marins et aux vents, à travers son sac gonflé d'air d'aspect rosé ou bleuté, précise-le communiqué, soulignant que cette espèce n'attire pas l'attention des nageurs, vu sa forme polype qui ressemble à un sac en plastique".

Le ministère a appelé les estivants à éviter tout contact avec ce siphonophore vivant ou échoué et à signaler aux autorités compétentes (direction de l'environnement, Commissariat national du littoral, direction de pêche, protection civile, universités ou association de l'environnement) en cas de repérage de cet animal.

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