Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Ramtane Lamamra, a plaidé vendredi pour le renforcement des moyens d'action du segment de Haut niveau du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC), indique un communiqué du ministère, appelant à accorder plus d’attention aux problématiques présentant un intérêt particulier pour les pays en développements.
Lors d'une réunion tenue par visioconférence, sous le thème : "renforcer l'ECOSOC à l'occasion de son 75ème anniversaire", M. Lamamra a plaidé pour le renforcement des moyens d’action de l’ECOSOC afin de lui permettre de s’acquitter de son mandat en vertu de la Charte des Nations Unies.
M. Lamamra a, également, encouragé le Conseil à accorder plus d’attention aux problématiques présentant un intérêt particulier pour les pays en développements, en soulignant, entre autres, le financement du développement, les problèmes de la dette, et les infrastructures, relève le communiqué.
Par ailleurs, évoquant la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, a souligné la nécessité de renforcer les mécanismes de la coopération multilatérale, en vue d’instaurer un processus décisionnel efficace, inclusif, représentatif et transparent, basé sur des règles claires et équitables.
M. Lamamra a, à cet égard, relevé l’importance d’améliorer la coordination entre l’ECOSOC et les autres organes onusiens en charge des questions du développement, dans la perspective d’assurer une meilleure réponse aux défis globaux en la matière.
Enfin, M. Lamamra a affirmé que les crises globales, à l’image de celle causée par la pandémie de la Covid-19, appellent à un engagement collectif de tous les Etats membres des Nations Unies, dans le cadre d’une démarche coordonnée sans exclusion ni marginalisation.
APS