Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a affirmé que la révision de la loi sur la monnaie et le crédit touchait à sa fin.
En réponse aux questions des membres du Conseil de la nation dans le cadre du débat du Plan d'action du Gouvernement, le Premier ministre a précisé que cette révision vient pour adapter la loi aux réformes globales que connait le système financier.
Entre autres points introduits dans cette loi, figure la finance islamique par le recours aux mécanismes alternatifs constituant des outils important pour la mobilisation de l'épargne et le financement économique.
La réforme de la loi sur la monnaie et le crédit porte sur l'insertion du principe de mandat pour le gouverneur de la Banque d'Algérie en vue d'assurer une autonomie de la Banque centrale et de réhabiliter le rôle des outils de la politique monétaire dans la réalisation des grands objectifs économiques.
Il s'agit également de l'insertion des principes de gouvernance dans la gestion des banques et des institutions financières et l'autorisation des fournisseurs de services de payement à accéder au système national de payement en tant que "actionnaire indépendant" pour promouvoir l'économie numérique.
A cela s'ajoute l'autorisation des courtiers exerçant de façon libérale à accéder au marché monétaire interbancaire et à rendre l'adhésion dans la centrale des risques obligatoire pour toutes les instances de crédit et de microcrédit.