Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) salue les décisions prises par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour soutenir et relever le pouvoir d’achat des fonctions publiques.
Reçu dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaine 3, le président du SNPSP, Lyes Merabet, demande une fonction publique spécialisée pour le secteur de la santé pour plus d’efficacité.
« Jusqu’à présent avec la fonction publique générale on arrive pas à répondre aux sollicitations des différents corps, notamment celui de la santé puisque c’est un secteur qui travaille H24 et son organisation de travail est très différente », précise Dr Merabet appelant, par la même occasion, à engager « une réflexion afin de corriger les insuffisances et trouver des solutions».
Interrogé au sujet de la réforme du secteur, l’invité appelle d’abord à concrétiser ce qui a été acquis et mis en place par des décisions annoncées par le président de la République que je remercie au passage. Il cite comme exemples les décisions du dossiers COVID, notamment sa reconnaissance comme maladie professionnelle, la prime trimestrielle « qu’on a beaucoup de difficultés à dégager », le dossier de la retraite, l’assurance maladie à 100% et la prime de décès, qui a été décidé pour les familles qui ont perdu un professionnel de la santé.
En attendant la concrétisation de ces acquis, le Dr Lyes Merabet attend, prioritairement, « une réorganisation, et ce, en espérant à aller vers des tripartites avec le gouvernement pour pouvoir travailler ensemble sur les échecs afin d’améliorer au plus vite la situation. « C’est à travers la concertation et le dialogue, que nous voulons installer d’une maniéré parraine, qu’on pourra arriver à mettre en place de véritables solutions aux problèmes qui sont posés », indique-t-il.
Au dernier lieu, le président du SNPSP se dit « conforté par l’intérêt qu’accorde le président de la République au secteur de la santé en exigeant la présentation d’un plan et d’aller rapidement et profondément dans la réforme », le syndicaliste recommande « une approche consensuelle nationale » en association avec les partenaires sociaux, les associations de malades et les élus.