Saïd Ayachi, président du Comité national algérien de soutien au peuple sahraoui, est intervenu jeudi à l’émission l’Invité de la Rédaction de la Radio algérienne pour commenter les dernières évolutions de la situation du peuple sahraoui, notamment avec la nomination de Staffan de Mistura envoyé personnel pour le Sahara occidental.
« L’Algérie a été parmi les pays qui ont le plus insisté sur la nomination de cet envoyé personnel de la part de l’ONU avec l’Afrique du Sud, l’Union africaine, et tout récemment l’administration Biden. Le Maroc n’avait pas le choix dans cette affaire pour pouvoir nommer un envoyé personnel marocophile », déclare Saïd Ayachi.
Pour ce président du Comité national algérien de soutien au peuple Sahraoui, tous les dossiers internationaux du Sahara occidental subissent les pressions de la France, qui, en soutenant le Maroc « se tient contre le droit international au sein du Conseil de sécurité et s’oppose à l’application de sa résolution qui reconnait le droit au peuple sahraoui de bénéficier d’un référendum. »
« La France s’oppose à protéger et à défendre les droits de l’homme au Sahara occidental. Elle soutient, également, le Maroc dans ses manœuvres au sein de l’Union européenne. Nous la retrouvons partout et nous sommes en droit de chercher une explication qui n’est valide qu’avec le fait d’avoir un esprit colonialiste dont même ses instances officielles n’arrivent pas à se détacher », souligne Saïd Ayachi.
Dans le même contexte, il estime que la France, par l’intermédiaire du Maroc, « impose cette occupation puisqu’il s’agit du pont des intérêts français dans l’Afrique de l’Ouest principalement. »