Le ministère de l’Industrie table sur « l’import-substitution pour valoriser la production nationale », indique son directeur général du développement et de la compétitivité industrielle. Abdelaziz Guend, qui intervenait, ce lundi matin, dans l’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, explique que « certaines filières comme l’industrie agroalimentaire seront prioritaires ». Le responsable, au département de l’Industrie, souligne également que « la révision du code de l’investissement est un signal fort en direction de nos partenaires et de nos entreprises.»
« Notre tissu industriel est constitué de pratiquement 1 million 200 mille entreprises et pour la majorité, c’est des petites et très petites entreprises », rappelle Abdelaziz Guend. Afin de booster ce tissu industriel, il Plaide pour pratiquer l’import-substitution et concrétiser le principe de la préférence nationale. « Il faut se passer, au maximum, des produits importés et valoriser la production nationale, notamment la production manufacturière », affirme le directeur général du développement et de la compétitivité industrielle.
« Certaines filières seront développées en priorité, notamment l’industrie agroalimentaire, pour répondre aux préalables de la sécurité alimentaire », précise-t-il, avant d’ajouter qu’il « faudra aussi de l’industrie structurante avec notamment, l’exploitation de certaines filières minières.» Abdelaziz Guend assure que le ministère de l’Industrie est « déterminé à mettre tous les préalables qu’il faut pour que l’industrie redevienne le serviteur de l’économie nationale, ne serait-ce qu’en mettant à disposition des algériens les produits du quotidien.»
Nécessité d’améliorer la qualité et la compétitivité de la production nationale
Le responsable insiste sur la nécessité de garantir la qualité du produit national. « C’est grâce aux organismes d’appui, qu’il s’agisse de centres techniques ou d’organismes d’évaluation de la conformité, que nous pourront accompagner les entreprises à améliorer la qualité et la compétitivité de leurs produits. » Le directeur général du développement et de la compétitivité industrielle y voit une condition pour se placer sur le marché international.
Abdelaziz Guend souligne également que « le partenariat reste un moyen pour l’entreprise de s’améliorer et de se positionner sur d’autres marchés. » Néanmoins, il préconise plus de « vigilance » pour que les partenariats conclus soient fructueux. « Il faut peut-être revoir notre façon de tisser ces partenariats, définir plus clairement les conditions et objectifs.»
Il estime que « le lancement du chantier de la révision du code de l’investissement est un signal fort en direction de nos partenaires et de nos entreprises, que les choses se feront de la manière la plus rassurante possible pour l’investisseur et l’entreprise.»