Aïmene Benabderrahmane : impératif pour les pays avancés d'assumer leur responsabilité historique

Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a affirmé, lundi depuis Riyadh (Arabie Saoudite), que le traitement des questions climatiques doit reposer sur "la nécessité pour les pays avancés d'assumer leur responsabilité historique", tout en prenant en considération "les différences" entre ces pays et les pays en voie de développement.

Dans une allocution prononcée lors des travaux du Sommet "Initiative du Moyen-Orient Vert", en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre a fait savoir que "l'Algérie, qui a ratifié nombre de conventions internationales visant la réduction des émissions de gaz et la lutte contre le réchauffement climatique, affirme que le traitement des questions climatiques doit reposer sur la nécessité pour les pays avancés d'assumer leur responsabilité historique en prenant en considération les différences entre ces pays et les pays en voie de développement".

Rappelant la tenue de cette réunion dans une conjoncture particulière que traverse tous les pays du monde en raison de la pandémie du covid-19 qui nous met face à de nouveaux défis qui s'ajoutent aux dossiers et aux questions qui préoccupent nos Gouvernements et nos peuples, M. Benabderrahmane a insisté sur l'impératif de s'adapter afin de trouver des solutions scientifiques permettant de lutter contre les risques qui menacent le monde.

Il a cité dans ce cadre les risques résultant des atteintes à l'équilibre écologique du fait de l'exploitation irrationnelle des richesses naturelles dans une course économique inéquitable ayant conduit à des déséquilibres qui ont eu des répercussions désastreuses sur le climat.

Ces répercussions constitueront, sur les court et long termes, une véritable menace sur la vie des personnes et les économies des pays, a-t-il conclu.

APS

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