Les médecins résidents tiennent dimanche des Assemblées générales (AG) à travers les établissements hospitalo-universitaires pour décider du maintien ou non de la grève, a indiqué à l'APS la représentante des médecins résidents, Mme Akili Zhira.
Il s'agit de consulter les médecins résidents au niveau des établissements hospitalo-universitaires sur le maintien ou non de la grève, et ce après débat du contenu des PV issus de la rencontre ayant regroupé hier samedi le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui et leurs représentants, a-t-elle précisé.
Elle a fait savoir que la décision sera tranchée dans la soirée au cours d'une "rencontre unifiée" entre représentants des médecins résidents dans les wilayas et leurs confrères ayant pris part à la réunion avec le ministre de la Santé.
La rencontre de samedi a permis aux deux parties de parvenir à un accord sur certaines revendications tandis que d'autres restent en suspens, notamment celle liée au service national qui ne relève pas des prérogatives du ministère de la Santé.
M. Hasbellaoui avait réaffirmé, lors d'une rencontre avec les directeurs de la santé et les cadres du ministère, que "les portes du dialogue demeurent ouvertes au personnel du secteur et aux partenaires sociaux", mettant l'accent sur l'impératif d'assurer préalablement les conditions de travail techniques et humaines ainsi que la résidence aux médecins spécialistes recrutés dans le cadre du service public.
Déclarant assumer, même pour peu, la responsabilité du mouvement de protestation déclenché récemment par les médecins résidents, le ministre a estimé impératif de leurs assurer tous les moyens pour qu'ils accomplissent leurs tâches dans de bonnes conditions.
Les médecins résidents exercent actuellement au niveau des 14 établissements hospitalo-universitaires des wilayas du Nord eu égard à la spécificité de ce corps de praticien en formation. Ils sont ensuite affectés, dans le cadre du service civil, dans les Hauts plateaux et le Sud pour combler le manque de spécialistes dans ces régions.
M. Hasbellaoui avait instruit les cadres du secteur sur la nécessité d'une meilleure prise en charge des malades à travers l'amélioration des conditions d'accueil et d'orientation ainsi que sur le transport sanitaire adéquat pour garantir leur sécurité.
Le ministre a également affirmé que son secteur se penche sur l'examen des revendications au niveau de chaque wilaya et ce dans le cadre de l'élaboration d'un fichier sanitaire de wilaya de manière à assurer tous les moyens matériels et humains nécessaires pour une prestation de service publique au niveau des attentes des citoyens, mettant en avant la nécessité d'une gestion idoine des différents établissements de santé notamment ce qui est lié aux litiges au niveau local. APS