Le Moudjahid Naimi Belamri, décédé mardi soir à l’âge de 116 ans, a été inhumé mercredi au cimetière Sidi Yanes de Laghouat, a-t-appris de ses proches.
Natif de la localité de Ars-Larbaâ à Laghouat en 1905, où il a grandi, le défunt a rejoint à la trentaine la résistance populaire dans la wilaya de Laghouat, et a pris part à plusieurs batailles en régions steppiques, de la zone de Boussaâda au Nord-est à celle d’El-Menea au Sud.
Au déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954, il a été parmi les premiers à la rejoindre, dans les monts d’El-Gaâda, à travers les régions d’Oued-Morra et El-Ghicha (Nord de la wilaya Laghouat), avant que les forces coloniales ne délivrent un mandat d’arrêt à son encontre et qu’il ne soit arrêté en 1960 puis emprisonné à Serkadji (Alger).
Là il subit les pires tortures, à tel point que son épouse ne l’eut pas reconnu lors d’une de ses visites tant le visage était défiguré, avant d’être condamné à mort.
A sa libération à l’indépendance, le défunt, dont un des fils (Khelifa Belamri) est tombé au champ d’honneur en 1959, a été décoré par les hautes autorités du pays de la médaille de Résistant-Moudjahid.
Le regretté Naimi Belamri, qui a accompagné quatre générations d’enfants, n’est jamais entré dans un hôpital avant son décès hier mardi 29 juin.
APS