Le président du parti du Rassemblement patriotique républicain (RPR), Abdelkader Merbah, a proposé dimanche à Alger, d'inclure la création d'un "haut conseil national des élections" dans la nouvelle constitution.
Lors d'une conférence de presse au terme de sa rencontre la semaine dernière avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, chargé de mener les consultations autour du projet d'amendement constitutionnel, M. Merbah a indiqué que ce conseil "aura pour mission la gestion des élections et référendums aux plans organisation et supervision tout au long de l'opération électorale".
Il a suggéré également "la création d'un haut conseil des partis politiques et organisations civiles et professionnelles composé de 21 membres dont la neutralité et l'indépendance sont irréprochables".
Entre autres propositions du RPR concernant la création de partis politiques, figurent l'interdiction de former des partis sur une référence historique ou liée aux constantes nationales", a-t-il dit soulignant que le "Front de libération nationale doit être préservé comme étant un patrimoine historique de tous les Algériens".
En vue de garantir davantage d'efficacité au fonctionnement des institutions de l'Etat, le parti suggère l'"augmentation à 15 du nombre des membres du Conseil constitutionnel élus pour une durée de dix ans et dont la moitié sera renouvelée une fois tous les cinq ans".
Le RPR a recommandé également de choisir les membres du Conseil de la Nation par "scrutin universel direct et secret à raison de 5 membres pour chaque wilaya pour un mandat de cinq années renouvelable une seule fois".
D'autre part, M. Merbah a exigé "le niveau universitaire et l'âge entre 30 et 74 ans pour les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN)" pour "un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois".
Concernant le poste de président de la République, le RPR appelle à la "création du poste de vice-président de la République par voie électorale", faisant remarquer que "celui placé en deuxième position lors de l'élection présidentielle est nommé vice-président de la République".
Il a insisté enfin, sur la "neutralité des mosquées, la garantie de la liberté d'expression, d'impression et d'édition et la création de stations de diffusion radiophonique et télévisuelle et des médias numériques", prônant la "création d'un haut conseil de la presse et de l'audiovisuel".