La présidente du parti de l’Equité et de la proclamation (PEP), Naima Salhi a plaidé lundi à Alger en faveur du renforcement de l’indépendance du haut Conseil de la magistrature avec la révision de sa composante et sa mission.
S’exprimant à l’issue de sa rencontre avec le ministre d’Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, dans le cadre des consultations sur le projet de la révision de la Constitution, Mme Salhi a indiqué avoir proposé que les juges du haut Conseil de la magistrature soient élus au suffrage universel direct.
Mme Sahli a plaidé également pour l’instauration d’une "véritable" égalité entre les citoyens des deux sexes en termes de droits politiques, civiques, socio-économiques et culturels.
Elle a également défendu l’idée d’un mandat présidentiel de cinq an, renouvelable une seule fois, la constitutionnalisation de la réconciliation nationale, de nature à mettre fin aux conflits entre les Algériens, la suppression du Conseil de la nation et de mettre fin à l’opacité entourant la nature du système politique en optant pour le régime parlementaire afin de redonner la souveraineté au peuple.
Le 15 mai dernier, la présidence de la République avait adressé des invitations à 150 partenaires constitués notamment des partis politiques, organisations et associations nationales représentants de diverses corporations, en vertu de la décision du président Bouteflika, prise le 7 mai dernier, en Conseil des ministres.