Les travaux du 26ème sommet ordinaire de l’Union africaine (UA) ont pris fin dimanche après-midi à Addis Abeba, par l’adoption des différents rapports thématiques qui lui ont été soumis par le conseil ministériel.
Dans son discours de clôture, le chef d’Etat tchadien, Irdiss Deby Itno, président en exercice de l’UA, s’est félicité du "consensus" qui s’est dégagé autour de "certaines questions", notamment la lutte contre le terrorisme et le règlement des crises dans certains pays.
Il a appelé, à ce propos, à "prendre toute la mesure de ces questions qui compromettent sérieusement notre progrès et notre développement".
"Autant nous devons faire preuve de fermeté contre le terrorisme, autant pour les crises internes aux Etats, le dialogue doit être le maître mot", a encore insisté le nouveau président de l’UA, soulignant que ce sera le cas pour le Burundi et le Soudan du Sud où l’Union africaine "doit poursuivre ses efforts pour que ces pays retrouvent rapidement le chemin de la paix". "Cela passe par l’arrêt immédiat des violences", a-t-il prôné.
D’autre part, les droits de l’homme et ceux de la femme africaine en particulier ont été le thème central de ce sommet et à ce titre, le président Deby a affirmé que ce thème "doit être au centre des agendas nationaux" pour "une Afrique en paix, une Afrique prospère".
Il a, par la même occasion, appelé à accorder une "attention particulière" à la jeunesse africaine qui "doit être à l’avant-garde pour prévenir et venir en aide à ceux de nos pays en crise, mais aussi pour promouvoir la paix, le développement et l’intégration".
M. Deby a indiqué, à ce propos, que l’UA réfléchit sur la tenue d’un sommet extraordinaire qui se penchera, entre autre, sur ce phénomène qui "saigne l’Afrique avec la migration de nos jeunes vers l’Europe".
La délégation algérienne aux travaux de ce sommet a été conduite par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.