Nigéria : le plan de lutte contre Boko haram salué

Le mouvement de soutien aux quelque 200 lycéennes enlevées, il y a un mois,  par les islamistes du groupe Boko Haram au Nigeria a salué, hier, le plan d'action régional annoncé à Paris pour lutter contre le groupe islamiste.

« C'est un magnifique résultat », a déclaré Oby Ezekwesili, ancienne ministre Nigériane de l'Education et coordinatrice des campagnes et des manifestations baptisées « Bring back our girls » (« Rendez-nous nos filles »), mobilisant  l'opinion pour sauver les lycéennes enlevées le 14 avril à Chibok (nord-est).

S'exprimant devant la presse à Abuja, la responsable a jugé « important » la mise en œuvre de ce « mécanisme destiné à assurer l'exécution » de ce plan d'action régional.

Face à cette « tragédie commune », « nous coopérons déjà avec le Bénin, le Tchad et le Niger. Le pays qui coopère le moins avec le Nigeria a été le Cameroun. S'il fallait aller à Paris pour que ce pays accepte de coopérer avec le Nigeria, c'est très bien », a jugé Mme Ezekwesili.

Le Nigeria et ses voisins ont adopté, lors d'un sommet, hier à Paris, avec le soutien des Occidentaux, un « plan de guerre » contre les extrémistes de Boko Haram, qualifiés de membre d’une « secte terroriste » et de « menace majeure » pour la stabilité de la région.

Le plan régional contre ce groupe islamiste, qui ne cesse de multiplier ses attaques sanglantes au Nigeria mais aussi désormais au Cameroun, prévoit notamment « des patrouilles coordonnées » entre les pays concernés et « un système de partage du renseignement ».

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