
Les derniers travaux de la Tripartite à Annaba ont constitué une occasion pour les participants, au sein desquels de nombreux chefs d’entreprises, de soulever, de nouveau, les obstacles récurrents qui, à leurs yeux, entravent les activités des entreprises et empêchent de nouvelles de voir le jour.
S’exprimant, mercredi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Abdelghani Mébarek, directeur de la PME au ministère de l’Industrie et des mines, considère que la nouvelle loi sur la PME, récemment adoptée par l’APN, ainsi que les nombreuses réformes qui ont été adoptées auparavant, vont contribuer à asseoir le principe d’une large diversification économique.
M. Mébarek rappelle, ainsi, que cette loi a été précédée par des décisions relatives à l’investissement, la normalisation et la métrologie et tout un arsenal de mesures dont il assure qu’il va concourir à l’amélioration du développement de l’entreprise et de son environnement.
Il note que par rapport à l’ancienne loi, à l’origine de contraintes sur les entreprises, celle qui vient d'être adoptée est perçue sous l’angle d’une nouvelle vision englobant les trois grands cycles de l’entreprise prenant en compte son émergence, son développement et sa pérennisation.
Quand on lui rappelle, qu’en 2007, le gouvernement avait projeté de créer 2 millions d’entreprises, un objectif jamais atteint, M. Mébarki, s’il confirme ce chantier « ambitieux », se contente de rappeler, qu’en l’espace de 12 années, « il y a quand même eu un effort de fait » le confortant par la création de 931.000 PME, avec un « taux de mortalité acceptable » qu’il situe entre 15 à 18%.
Du réaménagement de l’environnement jusqu’alors « hostile » aux entreprises, M. Mébarki considère qu’il est fondamental de s’y attaquer en revoyant notamment le fonctionnement de toutes les structures et institution d’appui « qui ont montré leurs limites » et qui, dit-il étaient « censées accompagner leur développement ».
Des obstacles entravant les créations d’entreprises, celles de la bureaucratie, du financement et d’accession aux assiettes foncières, que les participants à la tripartites appellent à être solutionnés, il se contente d’estimer qu’il faut faire preuve de « réactivité » la PME ne « pouvant indéfiniment rester dans l’attente ». Il annonce, à ce propos que le ministère de l’Industrie a déjà entrepris des actions de facilitation pour trouver les solutions à toutes ces questions.