Fini la période de grâce. Il ne reste, désormais plus que 24h, pour que les non salariés régularisent leurs situations vis-à-vis de la Caisse nationale de Sécurité sociale des non-salariés (CASNOS) avant le déclenchement d’une phase de «coercition forte» a averti le directeur général de la Caisse, Acheuk Youcef Chawki, sur les ondes de la radio Chaine 3.
Invité à s’exprimer dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaine 3, l’intervenant a prévenu que son organisme allait sévir, après avoir mené une campagne de sensibilisation et accordé des facilités incitatives visant à amener les retardataires à se déclarer à la sécurité sociale.
Cette campagne, intervenue à la faveur des dispositifs de la loi de finance de 2016, a permis, estime l’invité de la Chaine 3, d’augmenter le nombre de cotisants de 500 000 en 2014, à 960 000 en 2016. Pour l'année en cours, le DG de la Casnos s'attend à dépasser "allégrement" le million de cotisants.
Cependant et en dépit de ces résultats probants, le DG de la Casnos considère que ce bilan reste en deçà des attentes, puisque le nombre de non salariés (informel non inclus) est estimé à 3 millions au niveau national et que les dépenses de la Caisse ont été multiplié par 3, au cours de ces dernières années.
«Tout le monde doit cotiser, pour permettre à la sécurité sociale de se pérenniser sur le long terme et assurer, ainsi, la sécurisation des populations», a insisté le patron de la Casnos qui rappelle, à l’occasion, que le délai de payement pour les paysans a été prolongé jusqu’au 30 septembre prochain et que l’établissement d’un échéancier de payement sans pénalités est «envisageable» pour les entreprises du BTPH «à la condition, précise-t-il, que ces adhérents versent une première tranche de leurs cotisations».