C’est en Egypte que, dans les années 20, le cinéma Arabe a débuté ses tout premiers balbutiements et qu'ont commencé, progressivement, à y être produits, en quantité industrielle, des films cultes et à s’imposer, à travers eux, des actrices et acteurs de renommée.
En marge du 10ème Festival international du film Arabe organisé à Oran, la chaine 3 de la Radio Algérienne a donné, dimanche, la parole à la réalisatrice Tunisienne, Soumia Boualagui, selon laquelle les crises politiques et les « frustrations » ont été autant d’éléments qui auront contribué à l’essor du cinéma Egyptien.
« On a tous grandi, dit-elle, avec les films Egyptiens qui continuent à dominer la scène cinématographique Arabe de laquelle, poursuit-elle, nous avons beaucoup appris ».
En s’inspirant et en s’imprégnant des productions occidentales, souligne Soumia, le cinéma Egyptien « nous a fait découvrir que nous pouvions, à notre tour, avoir « notre » propre 7ème Art « et non plus seulement le leur ».