A la veille de l’Aid El Fitr, face au spectre de la fermeture des commerces de détail, un phénomène récurrent les jours de fête, les ménages algériens sont partagés entre la nécessité ou pas d’acheter à l’avance et de stocker les produits alimentaires (pain, fruits et légumes, etc.).
Pour Radia, qui habite le nouveau quartier de Birtouta, à Alger, la cause est entendue. « Personnellement, je fais des stocks parce que ça m’est arrivé déjà l’année passée de ne pas trouver de commerce ouvert pour acheter le nécessaire, alors cette fois-ci j’ai vraiment fait des stocks », explique cette maman de deux enfants au micro de Karima Hasnaoui, de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.
Au contraire de Radia, Fatma Zohra pense qu’« il n’est plus nécessaire de stocker des produits alimentaires, parce que, dit-elle, aujourd’hui on trouve tout dans les superettes et les grandes surfaces ».
Un père de famille, rencontré dans un commerce, abonde dans le même sens que Fatma Zohra, estimant que les produits alimentaires et les fruits et légumes sont disponibles durant l’Aid au niveau des grandes surfaces commerciales et même chez « l’épicier du quartier qui ouvre généralement son commerce à partir de 10heures, après avoir accompli sa prière le matin ».
De son côté, le ministère du Commerce a instruits toutes ses directions de wilaya pour s’assurer du respect des permanences commerciales durant et après l’Aid.