L’Afrique gagnera-t-elle la bataille contre la corruption ? « Vaincre la corruption, une voie durable pour la transformation de l’Afrique », est le thème choisi pour la tenue du 31ème sommet des chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union africaine, les 1er et 2 juillet, dans la capitale mauritanienne Nouakchott.
L’Algérie y prend naturellement part et c’est le premier ministre, Ahmed Ouyahia qui y représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika depuis ce samedi matin.
La délégation algérienne pour la préparation du sommet déjà présente sur place est conduite à la réunion du Conseil exécutif par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Nordine Ayadi, qui interviendra sur plusieurs points, notamment celui relatif au rapport de la 36ème session de la commission des représentants permanents de l’Union, ainsi que sur le projet de budget de l’UA.
Au sujet du dossier inhérent à l'immigration clandestine, Nordine Ayadi a déclaré à la Radio algérienne que « l’Algérie a toujours réaffirmé son adhésion à s’engager collectivement dans une démarche synergique pour prendre en charge les causes profondes à l’origine des flux migratoires que connait le continent », tout en soulignant que le phénomène est exacerbé par les nombreux conflits et crises qui éclatent en Afrique.
Le choix du thème de ce sommet, à savoir la corruption, n’est pas fortuit. En effet, le coût et les implications de ce fléau pèsent lourdement sur le développement du continent. Il faut souligner que l’Afrique perd au moins 50 milliards de dollars par an du fait des flux financiers illégaux. C’est le constat déjà dévoilé par le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, à l’ouverture de la 33ème session du conseil exécutif préparatoire à ce sommet.
Plus de détails dans la correspondance de l’envoyé spécial de la radio à Nouakchott Kamel Mameri.