L’Algérie a été élue mardi à New York vice-présidente de la conférence intergouvernementale chargée d’élaborer un traité international relatif à la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine.
L’Algérie représentera le groupe des Etats d’Afrique au bureau de la conférence qui aura pour mission de préparer un instrument international juridiquement contraignant portant sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà des limites des juridictions nationales.
L’élection s’est déroulée lors de la première session de fond de la conférence qui a débuté aujourd’hui à New York et dont les travaux se poursuivront jusqu’au 17 septembre.
La conférence prévoit quatre sessions de fond pour négocier ce traité international. Les deuxième et troisième sont prévues en 2019, et la quatrième au premier semestre de 2020.
Les négociations sur ce nouvel instrument juridique ont été décidées par l’Assemblée générale des Nations unies en 2015, et les trois précédentes sessions du comité préparatoire, chargé de dégager le projet du traité.
Intervenant au nom du groupe africain lors de l’ouverture de la session, l’Algérie a affiché son optimisme quant à l’aboutissement des négociations.
"Nous avons réussi à surmonter toutes les difficultés après des moments de doute et d’incertitude tout au long du processus ", a indiqué l’Algérie, soulignant que les quatre sessions de discussions offriront l’occasion aux Etats membres d’aplanir les divergences qui persistent sur ce dossier.