La production de lubrifiants de l'usine de "Total Algérie" implantée à Oran sera lancée à la fin du premier trimestre 2019, a indiqué lundi à Alger, le directeur général de "Total lubrifiants Algérie", Stéphane Talleneau.
"A la fin du premier trimestre 2019, nous débuterons les tests de production", a précisé le même responsable aux journalistes, lors d'un point presse organisé en marge du lancement de la deuxième édition du challenge "startupper de l'année par Total".
D'un coût d'investissement de 40 millions de dollars, l'usine réalisée sur une assiette foncière de 4,1 hectares, produira 40.000 tonnes/an de lubrifiants automobiles. La demande de ces produits sur le marché local est estimé de 140 à 150.000 tonnes/an.
Le DG de "Total lubrifiants Algérie" a fait savoir que le marché local sera privilégié pour la commercialisation des produits de l'usine implantée dans la commune de Chehaïria, relevant de la daïra de Bethioua (Oran).
Concernant le challenge "startupper de l'année par Total", les inscriptions seront ouvertes, du 9 octobre au 13 novembre sur une plateforme internet dédiée, à l'ensemble des porteurs de projets et fondateurs de start up lancée au cours des deux dernières années. Seules conditions : Le candidat doit être âgé de moins de 35 ans et être de nationalité algérienne.
Parallèlement, l'équipe du concours prévu en mars 2019, effectuera une tournée de présentation du concours au niveau d'universités à Constantine, Annaba, Sétif, Oran et Tlemcen.
Le challenge "startupper de l'année par Total" récompense les start up les plus innovantes activant dans divers secteurs pour faire émerger de nouvelles initiatives. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la politique globale de soutien de Total au développement socio-économique dans les pays où le groupe pétrolier est implanté.
Pour rappel, la première édition de ce concours a été organisée en 2016.
Présente à l'événement, la responsable marketing de Total Algérie, Lilia Touhami, a expliqué que l'objectif du concours, organisé par Total dans 60 pays, est de soutenir la création de start up et développer l’esprit entrepreneurial.
A l'issue du concours, trois (3) lauréats bénéficieront du label "Startupper" pour leur offrir de la visibilité sur les médias, une aide financière et un accompagnement dans la réalisation du projet.
Les gagnants représenteront l'Algérie lors du même challenge organisé au niveau africain. Un prix "coup de c£ur féminin" sera également attribué à l'issue du challenge.
Parrain du concours, l'expert en technologies de l'information et de la communication (TIC), Riad Hartani, a estimé lors de cette rencontre, que l'émergence de start up est "primordiale" dans la transition technologique que connaissent les économies à travers le monde.
Pour l'expert, l'engouement autour des start up doit pousser les responsables du secteur économique à soutenir ces structures qui "prennent un risque d'investissement dans l'innovation et réussissent". Ceci afin de créer une spirale positive autour de la création de start up innovantes.