«Il n'y a pas de crise dans les relations Algéro-françaises», a fait savoir, samedi, Ahmed Ouyahia, après la décision de Paris de ne plus faire assurer la protection de l'Ambassade d'Algérie.
Après cette mesure aussitôt suivie par l'Algérie, le chef du gouvernement a fait remarquer que son pays n'avait fait qu'appliquer la réciprocité.
Pour ce qui concerne la réduction du nombre de visas octroyés par la France aux ressortissants Algériens, il a signalé, là aussi, qu'Alger pourrait être amenée à en faire de même "si cela continue".
S'exprimant lors d'une conférence de presse en marge d'un séminaire du RND dont il est le secrétaire général, M. Ouyahia a tenu à souligner que, pour autant, il n'y avait pas de crise entre les deux pays.
«L'Algérie gère ses intérêts, la France également»
Etayant ses propos concernant l'absence d'une crise entre les deux pays, M. Ouayhia a rappelé la tenue, la semaine dernière, de la commission d'experts des deux pays, l'organisation d'une rencontre bilatérale au niveau des ministres fin octobre et la haute commission bilatérale, coprésidée par les deux premier-ministres, prévue en décembre prochain à Alger.
«Le climat est normal et les relations bilatérales n'ont jamais étaient des rapports de cadeaux. L'Algérie gère ses intérêts et la France également», a-t-il soutenu.