Au moins 26 personnes sont mortes dans l'effondrement de l’immeuble résidentiel de Magnitogorsk au sud de la Russie, selon un nouveau bilan du ministère des Situations d’urgence. Un précédent bilan a fait état de 21 morts.
Les corps sans vie de 26 personnes, dont trois enfants, ont été retrouvés, selon un bilan établi par le ministère russe des Situations d'urgence à 16H30 GMT.
Six personnes, dont deux enfants, ont pu être sauvées et on était toujours sans nouvelles de 15 autres personnes.
"Les recherches se poursuivent 24 heures sur 24", a souligné le ministère dans un communiqué.
Une partie d'un immeuble de neuf étages s'est effondrée dans l'explosion survenue tôt lundi à Magnitogorsk, une ville industrielle de la région de Tchéliabinsk, à quelque 1.700 km à l'est de Moscou, dans les montagnes de l'Oural.
Près de 1.100 personnes habitaient dans ce bâtiment en béton de 35 appartements construit en 1973, à l'époque soviétique.
Les secouristes, qui travaillent par un froid glacial ayant atteint -27 C, ont dégagé mardi des gravats un bébé vivant. Des images télévisées l'ont montré sur un lit d'hôpital, veillé par sa mère en larmes.
Des responsables de la santé à Moscou ont indiqué qu'il était dans un état grave mais stable, souffrant d'engelures ainsi que d'un traumatisme crânien et de plusieurs fractures.
Une enquête a été ouverte, mais les services russes de sécurité (FSB) ont confirmé qu'une explosion de gaz avait été à l'origine du drame.
L'installation de gaz dans l'immeuble n'avait pas été révisée depuis plus de six mois, a affirmé à la télévision le chef du comité d'enquête, Alexandre Bastrykine.
Située dans une région dont le sous-sol est riche en minerais, Magnitogorsk, qui compte 400.000 habitants, abrite l'une des principales aciéries de Russie.