Plus de quatre millions de consultations – tous genres confondus – ont été effectuées en 2018 rapporte. Un chiffre record qui pèse sur les structures hospitalo-universitaires (CHU), sensées accueillir, en priorité, des patients en post consultation au niveau des structures sanitaires périphériques.
« Une surcharge de travail qui amoindrit les capacités des CHU et une disponibilité qui n’est pas utilisée dans les structures périphérique », souligne Zidouni Noureddine, chef de services de pneumologie à l’hôpital de Ben Messous, au micro de Noureddine Himed de la radio Chaine 3.
Réunis en atelier de travail depuis hier à l'Institut national de santé publique (INSP) à Alger, des spécialistes et responsables du secteur de la santé discutent des voies et moyens de la réorganisation des soins, urgents notamment, afin de désengorger les hôpitaux.
Il s’agit d’une redistribution des soins afin de desserrer l’étau sur les grands hôpitaux qui dispensent pratiquement tous les soins banals en plus des prises en charge spécialisées et la recherche scientifique.