Après des années de bonnes récoltes qui avaient suscité optimisme et intérêt, la production céréalière enregistre un recul. Les chiffres illustrent parfaitement le non aboutissement des programmes mis en place. En 2014, tandis que la facture des importations de blé augmente de près de 11%, la production locale diminue de plus de 30%.
L’un des programmes phare de cette stratégie est, incontestablement, celui d’irrigation d’appoint. 6 ans après son lancement, le bilan est, plutôt, négatif. Quelles sont les raisons de cet insuccès ? Ils sont nombreuses, répond Omar Zaghouane, directeur de l’Institut technique des grandes cultures. Il s’agit entre autre du manque de ressources hydriques et de matériel, de la lourdeur des opérations de financement et l’absence de formation des agriculteurs.