
Selon des économistes Algériens réunis samedi à Alger, la créations de zones franches pourraient constituer l'une des intéressantes solutions pour attirer les investissements étrangers et relancer ainsi l’économie nationale.
Réunis, samedi à Alger, au sein du Forum des compétences Algériennes (FCA) ces experts assurent que la création de zones franches pourrait permettre à l’Algérie de passer rapidement des importations à une production locale diversifiée, pouvant répondre à une large partie des besoins nationaux.
Selon des intervenants à ce forum, ces zones pourraient permettre aux opérateurs locaux et aux investisseurs étrangers d'accéder, en outre, aux marchés prometteurs du continent Africain.
Le Directeur général d'une société médicale installée à Doha, au Qatar, considère que ces zones franches, en même temps qu’elles attireraient les investissements de partenaires étrangers, permettraient aussi, de contribuer à un transfert de technologies au bénéfice de l’Algérie.
M. Mourad Mellah, un ressortissant Algérien assure, d’autre part, que la création de telles zones permettrait au pays de se passer de nombre de produits actuellement importés, à la condition toutefois de lever les obstacles bureaucratiques qui freinent l’investissement local.
Selon lui, si les rendements du secteur agricoles demeurent encore en dessous des niveaux escomptés, c’est en raison de son faible recours aux technologies avancées. Pour lui, la contribution de l'expertise des compétences Algériennes installées à l’étranger pourrait aider à booster celui-ci
Pour le promoteur immobilier et entrepreneur, Abdelali Bibi , la création zones de libre-échange constituerait une « partie de la solution » pour relancer l'économie nationale dans la mesure, relève-t-il, où l'Algérie possède tous les atouts pour asseoir une économie intégrée et diversifiée, indépendante de la rente pétrolière.