L’émission L’invité de la rédaction de La chaine III de la Radio Algérienne recevait, ce matin, le directeur général des Archives nationales, Abdelmadjid Chikhi, venu développer le rôle de cette institution créée officiellement en 1988.
Entre autres questions, l’invité à été amené à parler de l’accessibilité des documents que recèle son institution, notamment aux chercheurs et aux journalistes.
Des archives qui sont accessibles, « par rapport à celles qui ne le sont pas », M. Chikhi estime que « beaucoup de gens se trompent » en reprochant aux archives nationales « de ne pas communiquer ».
Pour lui, il y a les archives qui ne sont pas « accessibles » ou le sont « sous condition » et celles qui ne sont pas accessibles « du tout ». Pour celles qui ne sont pas accessibles au public et aux chercheurs, il cite les archives « courantes » dont la durée de vie, dit-il est de une a cinq années.
Il évoque ensuite les « archives intermédiaires », de moins de vingt ans d’âge, et les « archives historiques » qui ne peuvent être consultées qu’au delà de 30 ans. « Jusqu’à cette limite, ajoute-t-il, les archives ne sont pas accessibles « à tout le monde ». « Les individus qui font une recherche sur des évènements contemporains doivent préalablement obtenir l’autorisation de l’administration qui les a produites ».
M. Chikhi signale, encore, que les archives historiques peuvent, « sous certaines conditions », être consultées sauf celles « concernant la sécurité de l’Etat », dont l’accessibilité « est limitée », tout comme celles touchant à l’ordre public et aux intérêts nationaux.
Concernant les documents pouvant attenter à « l’honneur des familles », il ajoute qu’ils ne peuvent être consultés qu’après une durée de cent ans.
A propos de la consultation de certains autres documents, le directeur rappelle, par ailleurs que celle-ci est, elle aussi « conditionnée ».