Le Gouvernement d'Union nationale (GNA) a accepté, dimanche, l'appel à un cessez-le-feu en Libye lancé par Moscou et Ankara, quelques heures après l'annonce par leur rival, le maréchal Khalifa Haftar, de cesser les hostilités.
Le chef du GNA reconnu par l'ONU, Fayez al-Sarraj, a annoncé dans un communiqué « un cessez-le-feu à partir du 12 janvier à 00H00 », soulignant le « droit légitime » de ses forces de « riposter à toute attaque ou agression qui pourrait provenir de l'autre camp ».
Samedi, peu avant minuit, les forces du maréchal Haftar, ont également annoncé un cessez-le-feu à partir de dimanche 00H00 (22H00 GMT), sans toutefois mentionner l'appel conjoint de Moscou et d’Ankara.
Elles aussi ont prévenu dans un bref communiqué que la « riposte sera sévère en cas de violation de la trêve par le camp adverse ».
L'entrée en vigueur de ce cessez-le-feu est intervenue après un ballet diplomatique intensif, cette semaine, conduit notamment par Ankara et Moscou, lesquels se sont imposés, ces dernières semaines, comme des acteurs clé en Libye.
Ankara a déployé des militaires, en janvier, pour soutenir le GNA tandis que la Russie est fortement soupçonnée de soutenir les troupes rivales du maréchal Haftar lequel bénéficie de l'appui des Emirats Arabes unis et de l'Egypte.