Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chems Eddine Chitour, a invité mardi, les enseignants-chercheurs à se rapprocher de leurs établissements pour mettre en ligne leurs enseignements afin de continuer à permettre aux étudiants de suivre leurs cours via internet, suite aux mesures de lutte contre l'épidémie du coronavirus (Covid-19).
Dans son appel diffusé à travers des SMS, Chitour a invité la communauté universitaire, à une "implication massive" en donnant "le meilleur d'eux-mêmes" dans ce "contexte inédit" lié à la pandémie du Covid-19, afin que cette année universitaire puisse se poursuivre dans de "bonnes conditions".
"L'objectif premier est de continuer à offrir à l'étudiant les enseignements via internet pour lui permettre d'acquérir un niveau de connaissances et de compétences qui l'amèneront à valider son année universitaire s'il réussit aux examens", avait-il souligné, appelant à l'adhésion au processus de mise en ligne des supports pédagogiques.
Eu égard à la situation de pandémie, déclarée par l'Organisation mondial de la Santé (OMS), que traverse le pays actuellement, le ministère a retenu une série de mesures visant à y faire face.
Parmi ces mesures, figure la démarche préconisant la mise en ligne des enseignements, a précisé le ministère, qui rappelle la "nécessité de sauvegarder le contenu académique par la substitution des séances de cours, de TD voir de TP en présentielles par des enseignements à distance ou à défaut par la mise en ligne des différents supports pédagogiques".
"Ces supports sont appelés à maintenir un contact permanent entre l'enseignant et son étudiant et à être accessibles pour tous les étudiants du territoire national".
Il s'agit d'une démarche où "il est nécessaire de faire adhérer la communauté universitaire à ce mode d'enseignement en mettant en avant les aspects bénéfiques de la numérisation et de l'emploi des TIC.
Cette démarche constituera un des éléments essentiel du fonctionnement de l'Université de demain", a-t-il soutenu.
Ainsi, les chefs d'établissements, les présidents de Conseil scientifique de faculté ainsi que les présidents de Comité scientifique de département à s'"impliquer personnellement en contactant les enseignants pour les inciter à adhérer à cette démarche, qui va dans le sens de l'amélioration continuelle de l'acte pédagogique".