«2019 était déjà l’année de la croissance négative pour les entreprises algériennes et leurs situation s’est encore compliquée avec la pandémie du coronavirus et la chute des prix du pétrole», a déclaré ce jeudi Abdelwahab Ziani, président de Confédération interprofessionnelle des producteurs et industriels Algériens (CIPA).
Le dernier recensement organisé dans le cadre de la concertation avec les pouvoir publics a révélé que 65% des entreprises sont «complètement à l’arrêt», avance le président de la CIPA qui précise que le secteur des BTPH et celui des services sont «touchés de plein fouet».
Dans ce contexte de pandémie, les résultats du recensement indiquent que plus de 80% des entreprises ont suspendu leurs activités dans certaines wilayas et que «60% des patrons sont inquiets sur l’avenir de leurs entreprises».
Le président de la CIPA qui s’est montré, plutôt, optimiste déplore, toutefois, la frilosité des banques et la bureaucratie de l’administration qui retardent l’exécution des mesures prises par le gouvernement. il recommande au nom de la Confédération interprofessionnelle des producteurs et industriels Algériens la mise en place d’un «moratoire de 12 mois sur les échéances bancaires», un soutien fiscal et financier aux entreprises et l’intégration de l’argent de l’informel, estimé à 60 milliards de dollars, dans le secteur bancaire.