Le CNDH satisfait des mesures sanitaires prises en faveur des personnes arrêtées

Le président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Bouzid Lazhari, a exprimé, mercredi à Alger, sa "satisfaction" du niveau des mesures sanitaires prises pour protéger les personnes en état d'arrestation et celles en garde à vue contre le nouveau coronavirus.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une visite aux postes de police relevant des sûretés des circonscriptions de Bab El Oued et d’El Harrach pour s’enquérir des mesures préventives et sanitaires prises dans les cellules de garde à vue, Lazhari a exprimé sa satisfaction du "niveau des mesures sanitaires prises pour protéger ces personnes".

"La police procède à la désinfection de toutes les salles, garantit les masques de protection et les moyens d’hygiène et veille au respect des mesures préventives à l’instar de la distanciation sociale", a-t-il assuré.

Dans ce contexte, le président du CNDH a rappelé que "la Loi et la Constitution confèrent à son institution toutes les prérogatives inhérentes à la surveillance, à l’évaluation et au contrôle de l'application et de la mise en oeuvre des droits de l’homme, pour l'ensemble des catégories de la société y compris les personnes arrêtées, que ce soit pour des crimes ou seulement en tant que suspects".

Il s'est félicité, dans ce sens, du respect "des droits des personnes arrêtées par les services de sûreté nationale, à travers l'humanisation de leur traitement, en leur assurant les moyens de communiquer avec leurs familles via un téléphone fixe et le droit de rencontrer leurs avocats, et ce de par les garanties sanitaires qui leur sont offertes, à savoir le droit à la consultation médicale, au traitement et à la nourriture", appelant la police à promouvoir la formation pour atteindre un haut niveau de professionnalisme et l'humanisation de l'action policière".

Lazhari a salué, en outre, l'ensemble des "mesures préventives" prises dans le but de protéger la santé des citoyens, appelant ces derniers à s'y conformer, en évitant les regroupements "en cette conjoncture sanitaire difficile que traverse le pays".

Il a rappelé, en outre, "l'ensemble des organismes de protection des droits de l'Homme que compte l'Algérie", réaffirmant que "tout citoyen s'estimant victime d'une injustice où dont les droits ont été bafoués, disposant de preuves objectives, est en droit de recourir à la réclamation, en introduisant une plainte auprès de l'une de ces instances, pour se charger de l'affaire, la soumettre aux autorités compétentes et garantir ainsi la protection de ses droits".

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