Au moins 356 personnes, dont plus de 200 soldats ont été tuées en un mois de violences à Benghazi, dans l'est de la Libye, ont rapportées, hier, des sources médicales.
Selon ces sources, les combats, les violences et les exécutions à Benghazi, depuis le 15 octobre, ont fait au moins 356 morts, dont plus de 200 soldats.
A la mi-octobre, les forces armées Libyennes avaient apporté leur soutien au général à la retraite, Khalifa Haftar, face aux milices islamistes rebelles.
Parmi les victimes des violences figurent des civils tués par balles ou dans des bombardements. Parmi eux figurent ceux ayant pris les armes aux côtés des forces du général Haftar, précisent ces sources hospitalières et du Croissant-Rouge.
Le bilan prend également en compte des éléments des milices islamistes rebelles dont les corps ont été déposés dans des hôpitaux de Benghazi.
Mais le nombre de ces derniers pourrait être plus élevé, les groupes rebelles ne soignant pas en général leurs blessés dans les hôpitaux de la ville et communiquant rarement sur leurs victimes.
Benghazi est l'une des zones les plus instables de la Libye, un pays plongé dans le chaos, dirigé par deux gouvernements et parlements rivaux, et livré aux milices depuis le renversement de Mouammar Kadhafi au terme de huit mois de soulèvement, en 2011.