Représentant plus de 70% de la population Algérienne, la jeunesse est, désormais, au cœur de la loi fondamentale du pays. Une institution consultative qui est indispensable pour répondre aux besoins pressants de cette frange de la société. C’est dans ce sens que le Conseil supérieur de la jeunesse sera constitutionnalisé.
L’engagement des jeunes dans la vie publique, notamment dans le chantier de l’édification d’une nouvelle Algérie, sera ainsi valorisé. Le mouvement associatif n’en reste pas indifférent et plaide pour une participation réelle et effective dans tous les secteurs et à tous les niveaux.
Dans une déclaration à la radio Chaîne 3, Mehdi Bekri, secrétaire générale de l’association «Raviver le patrimoine» plaide pour «l'ouverture de l’accès aux jeunes dans les différents domaines". "Que les associations, recommande-t-il, aient une place plus importante dans la constitution".
M. Bekri estime, par ailleurs, qu'il soit souhaitable de revoir ou de modifier les articles en lien avec l’association, leur donner aussi une place prépondérante ».
Il a en outre souligné l'importance d'impliquer les jeunes dans l'enrichissement des programmes qui leur sont destinés et de prendre en charge leurs préoccupations.
L'intégration et l'implication de la jeunesse dans la vie publique est une revendication centrale. Les nouvelles stratégies politiques nationales mises sur ce gisement humain pour en faire la locomotive du processus appelé « le changement ».