L’ONU doit assumer ces responsabilités au Sahara occidental, a soutenu le vice président du congrès colombien Carlos German Navas Talero.
S’exprimant sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, Carlos Navas a appuyé la cause sahraouie et les résolutions adoptées par l’Onu, Cependant, il a déploré l'absence d'un nouvel émissaire onusien en declarant ; "nous tenons à réaffirmer qu'en l'absence d'un nouvel émissaire onusien, le Conseil et la communauté internationale devraient envisager toutes les méthodes alternatives et pacifiques pour faire avancer la voie politique".
Il a souligné l'urgence de relancer les négociations politiques entre les parties au conflit au Sahara occidental et la nécessité de "préparer les conditions pour un nouveau cessez-le-feu", après la violation par le Maroc de celui de 1991.
"Nous attends avec intérêt la nomination d’un nouvel envoyé personnel du secrétaire général" pour le Sahara occidental, poste vacant depuis plus d’un an, "pour appuyer les négociations des parties (Maroc/Front Polisario) et relancer le processus politique", a indiqué l’ancien ministre colombien de la justice.
Les deux parties en tant qu'Etats membres de l'UA, doivent préparer les conditions pour un nouveau cessez-le-feu, en étroite coordination avec le Conseil de paix et de sécurité de l'UA, conformément à toutes les dispositions pertinentes de son protocole, pour parvenir à une solution juste et durable du conflit au Sahara occidental occupé depuis 1975.
"Au cours des 45 années que le Conseil a été saisi de la question du Sahara occidental, peu de progrès ont été accomplis dans le processus de négociation pour rechercher une solution définitive au conflit", a-t-il en outre regretté.
Carlos Navas a exprimé son engagement à sensibiliser l’opinion publique en Colombie autour de la question du Sahara occidental et défendre la juste cause du peuple sahraoui pour son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.