Les participants au séminaire organisé par la Radio Algérienne sur la « sécurité informationnelle et la riposte aux fake news et cyberattaques », ont convenu de la nécessité d'évaluer « la qualité du contenu fourni par les médias algériens », appelant « les élites algériennes » à contribuer à faire face à « la guerre médiatique menée contre l'Algérie ».
C’est ainsi que le docteur Bouzid Boumediene a affirmé que « la propagande malveillante observée en Algérie au cours des deux dernières années a conduit le grand public dans des dédales historiques stériles », mettant en garde contre « la confusion dans les faits historiques qui peuvent être contenus dans les archives françaises récemment disponibles », ce qui peut constituer, selon lui, « un autre danger pour les Algériens parce que ces archives sont basées sur le mensonge des officiers français qui mentaient dans leurs rapports pour discréditer et vaincre la glorieuse Révolution de libération ».
Bouzid Boumediene a, par ailleurs, précisé que « le Maroc a commencé sa guerre avec l'Algérie par une seule télévision, à savoir Medi1, pour se terminer avec le site Hespress financé par les Emirats Arabes Unis ».
De son côté, le Docteur Noufal Al-Hadid a expliqué « que la nouvelle génération des guerres s’appuie sur les technologies de l'information et de la communication et vise à déstabiliser, ce qui est actuellement appliqué à l'Algérie », c’est ainsi, déclare-t-il, que « des peuples sont infiltré sans occuper un pouce d’aucun pays ».
Le journaliste et chercheur Ahmed Kateb a admis qu' « il n'y a pas de véritable carte du paysage médiatique à la lumière de la guerre médiatique actuelle », soulignant que « la non vérification par les journalistes de la véracité des informations quotidiennes qu'ils diffusent ne nous permettra pas de faire face aux défis actuels au niveau de la guerre médiatique ».
Ahmed Kateb a révélé que « depuis l'annonce du retour à la guerre au Sahara Occidental, il y a une attaque médiatique marocaine organisée et structurée contre l'Algérie, qui utilise le matériel brut des médias algériens pour le sortir de son contexte et l’exploiter d'une certaine manière à travers les réseaux sociaux ».
Concluant dans le même sens, le docteur Moudjahid a insisté sur « la nécessité de construire une stratégie pour faire face à la guerre médiatique contre l'Algérie, en identifiant nos ennemis et en connaissant leurs stratégies, par la mobilisation de l’élite pour qu'elle participe, chacun selon sa position, dans la riposte à la propagande malveillante ».