En principe, il faut consulter son médecin traitant pour pouvoir décider de pratiquer ou pas son jeûne. Mais, le malade chronique algérien se fait, consciemment ou inconsciemment, lui-même le médecin et le pratiquant sans mesurer les risques encourus.
Ahcène Chemache, a fait le tour de la question pour la radio chaine 3 et laisse le soin de faire des conclusions aux auditeurs en livrant des témoignages qui expriment, pour le moins dit, du non-sens.
Les diabétiques refusent d’aller chez le médecin de peur que celui-ci leur indique un « interdit de jeûner », tout en se suffisant de prendre son glucophage tel qu’il est prescrit avec aménagement des horaires de prises selon entre l’imsek (heure de suspendre tout repas) et le maghreb (heure de rompre le jeûne) avec tout ce que le jeûne peut causer comme hypoglycémie pendant la journée.
Interrogé sur les malades atteints du Covid-19, le docteur Nibbouche, chef de service cardiologie, à l’hôpital Nafissa Hamoud (ex-Parnet), indique que « ce sont aussi des patients en convalescence qui doivent observer un repos et donc reporter le jeûne à une date ultérieure ».
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