COVID-19: L'OMS alerte sur le vaccin contrefait

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est déclarée vendredi préoccupée par une potentielle exploitation criminelle de l'énorme demande mondiale non satisfaite de vaccins contre le nouveau coronavirus, mettant en garde contre les vaccins contrefaits et exhortant la population à se conformer aux programmes de vaccination gérés par les pouvoirs publics.

Selon le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, plusieurs ministères de la Santé, autorités nationales de réglementation et organismes d'achat public dans le monde ont reçu des offres suspectes de fourniture de vaccins.

L'OMS est "consciente que des vaccins sont détournés et réintroduits dans la chaîne d'approvisionnement, sans garantie que la chaîne du froid ait été maintenue", a-t-il dit, ajoutant que des vaccins contrefaits ont été vendus sur Internet, principalement sur le dark web. Il a également été signalé que des "groupes criminels" réutilisaient des flacons de vaccin vides.

L'agence a notamment émis vendredi une alerte concernant une contrefaçon du vaccin BNT162b2, qui a été repérée au Mexique en février.

Ce produit a été fourni et administré à des patients en dehors des programmes de vaccination autorisés, il peut encore être en circulation dans la région et continuer d'être proposé en dehors des programmes de vaccination autorisés, a averti l'OMS.

L vaccin authentique BNT162b2, produit par Pfizer/BioNTech sous le nom commercial de Comirnaty, est indiqué pour l'immunisation active afin de prévenir l'apparition du COVID-19 chez les personnes âgées de plus de 16 ans.

"Les vaccins COVID-19 falsifiés représentent un risque sérieux pour la santé publique mondiale et font peser une charge supplémentaire sur les populations et les systèmes de santé vulnérables. Il est important de les identifier et de les retirer de la circulation", a averti l'OMS dans un communiqué.

Adhanom Ghebreyesus a exhorté le public à ne pas acheter de vaccins en dehors des programmes de vaccination gérés par le gouvernement et à signaler toute vente suspecte de vaccins aux autorités nationales, qui en feront part à l'OMS. APS

 

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