Les exportations de l’Algérie en baisse à raison de 27% depuis pour les deux premiers mois de l’année en cours.
Ce recul est du essentiellement, selon l’expert Mahfoud Kouabi, des chutes du prix du pétrole d’où « l’urgence d’aller vers la diversification de l’écosystème économique national », insiste-t-il.
Pour l’économiste Kaoubi, la raison principale est, on ne peut plus clair, la chute des prix des hydrocarbures par rapport au niveau des prix l’année dernière (janvier-février 2020) et aussi par rapport à la quantité du pétrole exporté à avoir une baisse importante de 16%.
Ce qui pèse, selon lui, sur l’équilibre de la balance commerciale en premier lieu puis en cas où elle est appelée à durer. « Ce qui amène l’Algérie à réduire sensiblement le stock des réserves de change au cas où le prix du baril ne s’améliore pas », indique-t-il.
Toutefois, M. Kaoubi estime que la compensation peut venir des exportations hors hydrocarbures qui, elles, ont connu une légère hausse de 8% mais comme le gros des exportations est fait d’hydrocarbures, il demeure que les revenues dépendent évidemment de 97% des exportations d’hydrocarbures.
