Le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné l’ouverture du dialogue avec les partenaires sociaux. « Un acquis très important » dans le cotexte que traverse le pays, estime Rachid Belhadj, Président du syndicat des professeurs et chercheurs universitaires.
Invité, mardi, de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne celui précise qu’actuellement le dialogue est seul et unique instrument pour la résolution de tous les conflits. « Pour nous le dialogique n’a jamais été interrompu. Nous avons été toujours reçus par le ministère de la santé ou celui de l’enseignement supérieur», indique Rachid Belhadj.
«Nous sommes dans l’obligation de trouver des solutions pour l’intérêt de notre système sanitaire» dit-il en soulignant que vu la situation actuelle « nous sommes tenus de dire des vérités pour essayer de sortir d’une crise».
Parmi les changements que propose l’invité, la création d’un statut particulier de la fonction publique hospitalière, revoir la gestion de la ressource humaine en matière de formation, de progression et même d’évaluation.
Il estime aussi qu’il faut revoir le système indemnitaire et payer les gens qui travaillent et qui produisent. « Malheureusement actuellement les vrais bosseurs sont rémunérés de la même manière avec ceux qui ne travaillent pas » regrette t-il.
Le Pr Rachid Belhadj précise qu’il ya également le dossier de la mutualisation, mais aussi de la centralisation qu’il faut rectifier. « Nous avons même proposé une agence de régulation hospitalière. L’état doit revoir le fonctionnement des ces centre hospitalo-universitaires » ajoute t-il
Pour lui, le secteur de la santé doit être aidé. « On ne peut pas avancer sans les autres secteurs tels que les finances et la fonction publique pour essayer de trouver des solutions réelles afin de mettre un terme a des effets néfastes pour notre système de santé », conclut-il.