Le détenu palestinien Al-Ghadanfar Abou Atwan (28 ans) poursuit sa grève ouverte de la faim pour la 61ème journée consécutive, au milieu des avertissements de la détérioration de son état de santé, rapportent dimanche des médias.
Le responsable des médias de la Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers, Hasan Abed Rabbo, a déclaré que Ghadanfar souffre de déshydratation ce qui peut endommager ses organes vitaux et entraîner une paralysie, un handicap ou même la mort, rapporte l'agence de presse palestinienne (WAFA).
Il a déclaré que le prisonnier souffrait de fatigue, de stress, de maux de tête incessants car il refusait de prendre des solutions nutritives, d'une perte de 15 kilogrammes de son poids, d'un rythme cardiaque irrégulier et n'était pas capable de parler ou de bouger correctement.
Il croupit actuellement dans un hôpital de l'occupation après que son état de santé s’est détérioré.
Abu Atwan a rejeté une décision de la Haute Cour israélienne le 24 de ce mois-ci de suspendre sa détention administrative en échange de la fin de sa grève de la faim, exigeant une décision claire mettant fin à sa détention plutôt que de simplement la suspendre.
Il convient de noter que le cousin de Ghadanfar, Munif Abou Atwan, qui a purgé 18 ans de prison à perpétuité dans les prisons ionistes pour avoir résisté à son occupation, est également en grève de la faim depuis 11 jours en solidarité avec son cousin, a déclaré la Commission.
Au fil des ans, l'occupant a placé des milliers de Palestiniens en détention administrative pendant des périodes prolongées, sans les juger, sans les informer des charges retenues contre eux, et sans leur permettre ni leur avocat d'examiner les preuves.
Les détenus palestiniens ont continuellement eu recours à des grèves de la faim illimitées pour protester contre leur détention administrative illégale et exiger la fin de cette politique qui viole le droit international.
APS