Les services de contrôle du commerce ont refusé, dernièrement au port de Ghazaouet (Tlemcen), l’entrée de 66 tonnes de pommes importées, a-t-on appris mercredi auprès de la direction régionale du commerce à Oran.
Ces produits "non conformes et avariés" ont été refoulés en novembre dernier (une première cargaison de 44 tonnes d'une valeur de 3,5 millions DA et la deuxième, de 22 tonnes, estimée à 1,8 million DA), a-t-on indiqué.
Ce fruit a été importé de France et d’Italie par deux sociétés distinctes, a-t-on ajouté.
Au port d’Oran, les services compétents ont refusé l’entrée de 117 tonnes de petits poix congelés d’un montant de 11 millions DA importés d’Espagne, pour présence de deux adresses sur l’étiquetage, a-t-on estimé.
Par ailleurs, les services de contrôle du commerce aux ports d’Oran, de Mostaganem et de Ghazaouet n’ont enregistré, au cours de la même période, aucun refus d’entrée de produits importés, car ne présentant aucune infraction à la règlementation en vigueur en matière d’étiquetage.
L'étiquetage des produits importés devait auparavant se faire à l'étranger en langue nationale. Une mesure du ministère du Commerce l'a rendue caduque en application des facilités décidées sur instruction du ministre, le 19 novembre 2014, autorisant les importateurs à étiqueter leurs produits importés, destinés à la revente en l’état, sur le territoire national.
Dans le cadre de ce dispositif, un délai de 30 jours est accordé à l’importateur pour procéder à l’étiquetage en langue arabe. Ce délai peut être prolongé de 15 jours supplémentaires par les directions du commerce.